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Santé

COVID-19 : les solutions de l’AP-HP pour lutter contre la pandémie

Les professionnels de santé qualifiés sont appelés en renfort des équipes du CHU d’Île-de-France et une application de télésuivi a été développée pour désengorger ses établissements.

Pour faire face à la pandémie de coronavirus COVID-19, l’Assistante publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), centre hospitalo-universitaire d’Île-de-France, a enclenché un certain nombre de dispositifs.

Les professionnels de santé sollicités

Ainsi, un appel aux soignants qualifiés a été lancé pour renforcer les équipes des 39 hôpitaux du réseau. Les volontaires sont recrutés à temps complet ou partiel et rémunérés. L’ensemble des professionnels de santé peut proposer ses services (médecins, infirmiers, aides-soignants, masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs radio, techniciens de laboratoire). En fonction de la qualification, ces derniers exerceront en réanimation ou encore en remplacement des praticiens mobilisés en renfort dans le cadre de la crise sanitaire.

En outre, un réseau ville-hôpital doit être activé visant à coordonner l’hôpital et les généralistes dans la prise en charge des patients. Les médecins de ville sont donc sollicités pour répondre aux demandes non urgentes, notamment d’individus atteints de COVID-19, présentant peu de symptômes. D’ailleurs, il est à noter que plus de 50 % des généralistes ont mis en place une filière de soins pour les patients suspects de COVID-19, selon une enquête coordonnée par le CNGE (Collège national des généralistes enseignants).

Application de suivi à domicile

Parallèlement, en partenariat avec Nouveal e-santé, l’AP-HP a mis au point Covidom, une solution numérique de télésuivi à domicile à destination des patients porteurs ou suspectés d’être atteints du virus. L’application, opérationnelle depuis le 9 mars, permet de surveiller les individus sans signe de gravité par le biais de questionnaires médicaux quotidiens. « L’objectif est d’assurer un télésuivi à distance des patients ne nécessitant pas une hospitalisation, sans surcharger les établissements de santé et les médecins généralistes, leur permettant ainsi de se consacrer sur les patients le nécessitant », explique le centre universitaire.

© AP-HP

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