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Tourisme

L’hôtellerie-restauration à l’arrêt, une reprise à l’horizon 2022

Seuls 7,5 % des établissements CHR continuent de maintenir une activité. Une situation catastrophique pour le secteur qui ne devrait pas retrouver son niveau d’activité de 2019 avant deux ans.

Près de 5 000 professionnels de l’hôtellerie et de la restauration ont répondu à l’enquête menée entre le 30 mars et le 8 avril 2020 avec l’objectif de faire un état des lieux de la situation économique du secteur.

Conduite par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), elle révèle que, la semaine dernière, 92,5 % des établissements français étaient restés portes closes. Les hébergeurs demeurés ouverts accueillant principalement soignants, routiers, personnes en hébergement d’urgence et clientèle d’affaires. Et la situation difficile que connaît le secteur devrait se poursuivre au moins pendant 18 mois, selon le groupe d’études statistiques STR et le cabinet spécialisé In Extenso. « On est dans le meilleur des cas avec un retour de la situation de 2019 en 2022 » précise Olivier Petit, associé au sein du pôle Tourisme, Culture & Hôtellerie d’In Extenso.

À ce jour, 60 % des entreprises CHR se sont adressées à leur assureur afin de faire valoir la garantie perte d’exploitation, qui n’a été acceptée que pour 2,6 % d’entre elles.

Le dispositif d’activité partielle mis en place par le gouvernement pour faire face à la crise a été largement plébiscité puisque les 3/4 des interrogés l’ont sollicité. Si seuls 30,3 % de ces derniers avaient reçu une réponse au moment du sondage, 80 % de ces demandes avaient obtenu une suite favorable

Les autres outils nationaux d’accompagnement annoncés seront mobilisés par le secteur, car 80 % des chefs d’entreprise pensent faire appel au fonds de solidarité et 45 % d’entre eux recourront à un prêt garanti par l’État.

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Face aux lourdes pertes de chiffres d’affaires subies, les instances représentatives des entreprises se mobilisent et exhortent à la reconnaissance de la crise sanitaire actuelle comme « état de catastrophe naturelle », ce qui permettrait notamment d’instaurer une couverture, par les compagnies d’assurances, des effets non assurables. Le CNETh (Conseil national des établissements thermaux) et l’UMIH ont ainsi soutenu la démarche portée par la CPME (Confédération des petites et moyennes entreprises) en ce sens (voir notre article du 19/03/2020). C’est, aujourd’hui, la Fédération nationale des organismes institutionnels du tourisme (ADN Tourisme) et la Confédération des acteurs du tourisme qui font entendre leur voix et adressent un courrier commun, en date du 6 avril, au secrétaire d’État Jean-Baptiste Lemoyne.

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Comment les Français envisagent-ils leurs vacances post confinement ? - AQUÆ, le journal BtoB des filières Tourisme, Santé & Bien-être 22 avril 2020 at 9 h 38 min

[…] L’hôtellerie-restauration à l’arrêt, une reprise à l’horizon 2022 […]

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