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Santé

Des mesures concrètes pour la réouverture de l’hôtellerie de plein air


Les campings et les parcs résidentiels de loisirs, qui ont reçu l’autorisation d’ouvrir leurs portes, sont dans l’attente de l’aval du gouvernement pour adopter la charte sanitaire proposée par la FNHPA et comprenant des protocoles spécifiques.

Une proposition de charte sanitaire pour l’hôtellerie de plein air (HPA) a été présentée par la Fédération nationale de l’hôtellerie de plein air (FNHPA) aux pouvoirs publics. Sa validation par le gouvernement est attendue le 22 juin prochain. Afin d’accompagner les établissements dans la préparation de leurs installations en vue de l’accueil des clients, une version non définitive a été émise à destination des campings et des parcs résidentiels de loisirs. Différentes thématiques sont abordées : le suivi des mesures de prévention contre le coronavirus, la sensibilisation des équipes et de la clientèle, la marche à suivre en cas de suspicion de cas et les gestes barrières. 

Suivi et formation aux protocoles sanitaires 

Pour commencer, un référent sera nommé dans chaque établissement et aura pour mission de surveiller la mise en œuvre des mesures sanitaires. Font ainsi partie de ses attributions l’application d’actions préventives, le suivi de la formation du personnel, la mise à jour des procédures ou encore la vérification des stocks d’équipements de protection.

En parallèle, les prestataires extérieurs doivent être informés des protocoles instaurés les concernant : limitations d’accès, gestes barrières pour les livraisons, etc.

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Quant au personnel, une formation sera menée afin d’assurer la transmission des procédures et une sensibilisation conduite sur les risques. Des séances particulières seront d’ailleurs prévues en fonction des services.

La clientèle doit elle aussi recevoir des informations sur les mesures mises en place, par affichage des règles d’hygiène et des gestes barrières ou encore par une communication sur la charte sanitaire (mails, site internet, télévision en chambre, etc.).

Détection et gestion des cas suspects

La deuxième partie aborde la réaction à avoir si une contagion au COVID-19 est soupçonnée. Tout d’abord, tous les individus présentant des symptômes (employés, clients, prestataires) sont encouragés à consulter un médecin ou un organisme sanitaire de référence. En outre, il est prévu qu’une déclaration sur l’honneur confirmant l’absence de symptômes puisse être réclamée.

Autre disposition proposée : la mise en « quarantaine » des employés présentant des symptômes ou qui se sont rendus dans des zones à risque. Pour la clientèle, un espace d’isolement doit être mis en place. Le cas échéant, il s’agit de contacter le 15 ou un médecin, d’isoler toute personne en contact avec le malade potentiel, puis d’engager les procédures de désinfection.

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Gestes barrières

Troisième aspect mis en exergue, les gestes barrières comportent, notamment, l’instauration de la distanciation et de la diminution des points de contact. Outre le mètre de distance recommandé entre les individus, une signalisation spécifique doit être installée. Lorsque c’est possible, des systèmes de séparation matérielle sont préconisés. Le nombre de places assises dans les espaces d’attente est d’ailleurs à réduire. Le recours au paiement sans contact est également à privilégier dès que possible. Pour les activités, des règles spéciales s’appliquent, comme la limitation des groupes à 10 personnes ou la gestion des flux afin d’éviter le brassage des groupes.

En termes de nettoyage et de désinfection, tous les protocoles sont à réaménager afin d’intégrer les produits adéquats à l’élimination du virus, entre autres. De plus, la gestion des déchets à risque doit faire l’objet d’une attention particulière.

© Tristan GevauxUnsplash

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