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L’OMS et la médecine traditionnelle #36

la-phytotherapie-medecine-douce_1648736-LL’OMS a décidé de consacrer les dix années (2014-2025) à venir au développement des Médecines Traditionnelles et à leur mise à disposition des populations dans le cadre de l’offre de soins universelle (OSU).
À travers le monde, la médecine traditionnelle (MT) constitue soit le mode principal de prestation de soins de santé, soit un  complément à ce dernier. Dans certains pays, la médecine traditionnelle ou non conventionnelle est appelée médecine complémentaire (MC).
Aujourd’hui, nombre de ces pays reconnaissent la nécessité d’adopter une approche cohésive et intégrative des soins de santé, qui permette aux pouvoirs publics, aux professionnels et, surtout, aux personnes qui recourent aux services de santé, d’avoir accès à une MT/MC qui soit sûre, respectueuse et efficace, efficiente par rapport aux couts.
Actualiser la stratégie
La résolution WHA62.13 de l’Assemblée mondiale de la Santé sur la médecine traditionnelle, adoptée en 2009, a récemment prié le Directeur général de l’OMS, le Dr Margaret Chan, d’actualiser la Stratégie précédente de l’OMS pour la médecine traditionnelle 2002-2005 en fonction des progrès accomplis par les pays et des nouveaux problèmes qui se posent actuellement dans le domaine de la médecine traditionnelle.
Cherchant à répondre à cette nouvelle demande, et à donné suite à la Résolution, l’OMS a actualisé les objectifs de son Programme de médecine traditionnelle. Ainsi la stratégie 2014-2023 de l’OMS pour la médecine traditionnelle a choisi d’aider les responsables de la santé à développer des solutions qui participent d’une vision plus large favorisant l’amélioration de la santé et l’autonomie des patients.
A ce grand principe deux grands buts ont été associés. D’abord, épauler les États Membres qui cherchent à mettre à profit la contribution de la MT/MC à la santé, au bien-être et aux soins de santé centrés sur la personne. Ensuite, favoriser un usage sûr et efficace de la MT/MC au moyen d’une règlementation des produits, des pratiques et des praticiens.
Trois objectifs
Ce développement doit se faire autour de trois objectifs :
– Renforcer la base de connaissances pour une gestion active de la médecine traditionnelle et complémentaire au moyen de politiques nationales appropriées. Face à la grande diversité de produits, de pratiques et de praticiens de médecine traditionnelle et complémentaire, les États Membres devraient décider des domaines sur lesquels ils doivent porter leur attention de manière à offrir aux consommateurs le meilleur niveau de qualité et d’innocuité des soins ainsi qu’à établir une base de données de référence valable et complète.
– Renforcer l’assurance-qualité, l’innocuité, l’usage approprié et l’efficacité de la médecine traditionnelle et complémentaire en réglementant les produits, les pratiques et les praticiens. La première orientation stratégique de cet objectif consiste à reconnaître le rôle et l’importance de la réglementation des produits. Selon les informations des deux enquêtes mondiales de l’OMS sur la médecine traditionnelle, les États Membres sont de plus en plus actifs dans l’élaboration et la mise en œuvre de cadres réglementaires sur les médicaments à base de plantes.
– Promouvoir la couverture sanitaire universelle en intégrant de façon adéquate les services de médecine traditionnelle et complémentaire dans la prestation des services de santé et l’auto-prise en charge.
D’ici à cinq ans, un premier point sera fait afin d’adapter le projet, le cas échéant, à la situation constatée.

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