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Santé

Comment filtrer les eaux de bassin des piscines publiques pour assurer la sécurité sanitaire des baigneurs ?


Dans un avis rendu public le 3 juillet, les experts de l’Anses ont révélé qu’une technique de filtration pouvait être exploitée par les établissements pour l’eau des bassins, mais aussi les eaux de lavage de filtre, pour garantir des baignades sans risque.

Saisie en février 2018 par le ministère des Solidarités et de la Santé afin d’émettre un avis sur les procédés membranaires pour le traitement des eaux des piscines publiques, l’Anses (Agence nationale de sécurité de l’alimentation, de l’environnement et du travail) vient de rendre la conclusion de son expertise.

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Une technique efficace pour les eaux des bassins

Cette technologie s’appuie sur la séparation physique au moyen d’un opercule perméable et sélectif. Quatre types de membranes se dégagent : l’osmose inverse (OI), la nanofiltration (NF), l’ultrafiltration (UF) et la microfiltration (MF). 

Si l’avis met l’accent sur les mesures d’hygiène corporelle des baigneurs, premières garantes de la qualité de l’eau, les résultats confirment l’efficacité du procédé membranaire pour les eaux des bassins des piscines publiques : « Quelle que soit la technologie employée, les procédés membranaires s’avèrent particulièrement efficaces pour produire une eau clarifiée d’excellente qualité », souligne ainsi le rapport. En outre, il est recommandé de combiner ce système aux procédés d’adsorption, notamment au charbon actif.  

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Concernant les eaux de lavage de filtre, l’Anses explique que les membranes de microfiltration ou d’ultrafiltration sont les plus adaptées. Cela étant, elles ne suffisent pas : les établissements sont donc invités à instaurer, en début de cycle, une évacuation des eaux de lavage des filtres dans les eaux usées pendant 1 à 2 minutes.

L’agence ajoute une préconisation, arguant le fait que les dispositifs membranaires ne sont pas des procédés de désinfection : il est indispensable de maintenir les niveaux de produits désinfectants au minimum établi par la réglementation. 

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Pour terminer, la mise en place d’une Attestation de conformité sanitaire (ACS) spécifique aux eaux de piscine chaudes et chlorées est demandée.

© KakudmiUnsplash

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