L’établissement hôtelier, aménagé dans une ancienne coopérative viticole, est partie prenante d’un domaine implanté au cœur des vignobles.
Situé dans les Pyrénées-Orientales et fondé en 2006, le Domaine Riberach résulte de l’association de Jean Michel Mailloles, Patrick Rodrigues, Moritz Herzog et Luc Richard qui avaient la volonté de produire du vin biologique. Afin de mettre en place la production et la vendre, l’ancienne cave coopérative viticole de Bélesta (66), datant de 1925, devenue depuis une dizaine d’années une friche industrielle, est réhabilitée. Les propriétaires, Karin Pühringer et Luc Richard, tous deux architectes, y ont entrepris des travaux pour l’accueil des chais du vin. Le reste de la cave, évalué à 2 000 m², est quant à lui consacré à la réalisation d’un hôtelrestaurant qui a ouvert ses portes à l’automne 2010.
Concept
Membre du réseau Châteaux & Hôtels Collection, le complexe hôtelier a été réalisé dans des espaces situés au-dessus et dans les caves de l’ancienne coopérative : au total, ce sont près de 20 chambres qui ont été aménagées dont huit juniors suites et deux chambres familiales. Un restaurant gastronomique, une cave particulière dédiée à la dégustation ainsi qu’à la vente des produits viticoles et des espaces dédiés à l’accueil d’évènements ont été installés. Afin de se positionner en tant qu’ « écolodge », l’hôtel a bénéficié de travaux de performance énergétique : 500 m² de panneaux photovoltaïques recouvrent une partie de la toiture tandis que l’eau sanitaire est chauffée par géothermie. À ce titre, l’inertie thermique du complexe a été exploitée, afin de limiter les pertes de chaleur. Concernant les extérieurs, l’arrosage est réalisé par drainage mais aussi grâce à la récupération des eaux de pluie. La piscine de l’établissement, qualifiée de biotope, est en réalité un bassin de baignade naturel : la filtration de l’eau est effectuée dans un bassin indépendant contenant des plantes.
Le spa
Un équipement bien-être vient compléter, depuis mai 2015, l’offre proposée par le complexe hôtelier : le Spa « en 5 cuves ». C’est le premier spa qui collabore avec la marque de soins cosmétiques Éclaé, Prodige des Eaux Roses des Salins du Midi. Cinq cuves de 12 m² ont été aménagées avec différentes installations comme une cabine balnéo double, un boudoir, un hammam, un sauna, tous deux en accès libre, ainsi qu’une cabine de massage et de soins de beauté. Au total, ce sont 60 m² qui sont réservés à la clientèle du domaine : l’espace a été réalisé par l’agence Arch&Coop (Luc Richard et Philippe Le Mouellic), en partenariat avec la société perpignanaise détenue par Yann Lardic, Wellness Spa. Le choix de collaborer avec la marque éclaé, Prodige des Eaux Roses des Salins du Midi résulte de la volonté des propriétaires du domaine de travailler avec des entreprises locales, telles que le Groupe Salins dans une dynamique écologique. Aussi disponibles à la vente dans l’hôtel, les cosmétiques aux propriétés anti-âges de cette marque utilisent les propriétés de la micro-algue Dunaliella Salina, élément évoluant dans les salins de Camargue. Quatre soins spécifiques basés sur des protocoles signatures ont été élaborés parmi lesquels le Soin Visage Prodige des Eaux Roses ou encore le Soin Corps Escapade en Camargue.
3 questions à Ozgur Karakayan, Directeur de l’Hôtel Lodge & Spa du Domaine Riberach
Racontez-nous la genèse du projet.
Avant d’être un hôtel, c’est un projet d’amis de longue date, qui ont souhaité mettre en oeuvre une activité de vigneron. En 2006, la production de vin a commencé au sein du Domaine de Riberach, ancienne coopérative viticole réhabilitée. L’hôtel n’est arrivé que plus tard, en 2010, après trois ans de travaux. L’établissement n’était pas prévu à l’ouverture du domaine. À l’origine de ce projet se trouvent les architectes Luc Richard et Karin Pühringer : ils ont souhaité exploiter l’espace restant de la coopérative.
Comment le spa a-t-il été élaboré ?
L’avantage d’avoir des propriétaires architectes c’est qu’ils sont capables de réaliser les esquisses pouvant par la suite être réalisées. C’est ainsi que le spa est né ! Début 2015, les travaux ont commencé pour réhabiliter cinq anciennes cuves. Il était important pour nous de développer une offre bienêtre : c’est un vrai atout pour un hôtel de posséder un spa. Les attentes de la clientèle changent, il est primordial de leur proposer des services bien-être. Nous avons choisi la marque locale Éclaé à cause du fait qu’elle propose des soins naturels. De plus, elle est peu diffusée, ce qui nous permet de revendiquer une certaine exclusivité. Pour les traitements spécifiques, nous faisons appel à des professionnels en externe. Les équipements comme le hammam sont en accès libre.
Quel type de clientèle accueillez-vous ?
Nos clients sont principalement des touristes. C’est particulièrement vrai pendant la haute saison. De plus, ils ont tendance à effectuer de longs séjours au sein de notre établissement. Grâce à notre positionnement d’éco-lodge, des personnes ayant des considérations écologiques viennent dans notre hôtel : nous communiquons beaucoup sur les initiatives mises en place par les propriétaires pour réduire les dépenses énergétiques et produire notre propre énergie. Nous avons également une offre business, développée principalement pour la basse saison.